Cette grotte qui s'ouvre dans la paroi rocheuse du versant droit des gorges de Nouailles doit son nom aux nombreuses pièces de monnaie découvertes au sein de son porche et, selon la légende, à une bande de faux monnayeurs qui y avait élu domicile.
La grotte des Faux-Monnayeurs forme avec la grotte de la Vieille Roche et la source du Pontet un même réseau. La source du Pontet est la partie active du réseau. La grotte des Faux-Monnayeurs devient active durant les crues et son porche sert de déversoir environ trois fois par an. La grotte de la Vieille Roche est la partie fossile de ce réseau. La première topographie de la grotte fut réalisée au début du XXe siècle par Eugene Fournier et Édouard Alfred Martel. En 1961, messieurs Jeannet et Sollaud réalisèrent dans la grotte une étude zoologique et y découvrirent, le 17 avril 1961, un coléoptère endémique à la cavité, Trichophaenops Sollaudi. Au cours des années 1960, René Nuffer et le Groupe Spéléologique de Gray désobstruèrent le plafond de la voûte mouillante et découvrirent la salle des cascades. En 1966, ils réalisèrent une nouvelle désobstruction qui restera cependant sans suite. La même année furent réalisées des fouilles archéologiques au niveau du porche d'entrée. De 1970 à 1984, la grotte devint le terrain de jeu de la "Société Hétéromorphe des Amateurs de Gouffres" (SHAG) qui y réalisa de nouvelles topographies. En 1985, la "Société des Amateurs de Cavernes" (SAC) poursuivit son œuvre de désobstruction et de topographie. Elle porta le développé des galeries explorées à 1100 m. En 1994, le "Groupe Spéléologique du Doubs" (GSD) se lança dans l'exploration de la source du Pontet. Depuis 2006, les "Spiteurs Fous" poursuivent inlassablement le travail de désobstruction des diaclases au-delà de la salle des cascades.